Débat citoyen le vendredi 24 novembre 2017

La compétition sportive dans la société actuelle

Débat citoyen le 4ème vendredi de chaque mois de 18h à 20h à la Maison des associations (salle 2ème étage) – 22, rue Saint Nicolas – 71490 Couches.

Les participants sont invités à réagir sur les propositions suivantes, qui ne sont que des amorces et pistes de débat et non des affirmations validées. Chaque participant peut également proposer son propre texte polémique.

Proposition 1 : La véritable éthique sportive est-elle compatible avec la compétition ?

Si le sport est une activité humaine en dehors des classes sociales et des partis politiques, il devrait également être en dehors de la rivalité économique.  L’économie libérale est basée sur la libre concurrence qui fait que le meilleur gagne et que le moins bon est éliminé. Le sport doit-il lui aussi suivre cette logique ? Ne pourrait-on pas concevoir un sport “décompétionné” où les jeux de ballons ne compteraient pas les buts et les courses de vitesse verraient s’affronter des participants anonymes ?

Proposition 2 : Que penser du culte de la performance ?

L’objectif de performance dans le sport rejoint celui dans l’économie. La logique des records correspond à celle de la croissance de la production. La règle du “toujours plus” dans la performance sportive ressemble étrangement à celle de la consommation compulsive du citoyen de la société de consommation. Parallèlement, ce culte de la performance incite l’être humain à dépasser ses limites en utilisant des artifices (dopage, hypertrophie musculaire, entraînement surintensif, corruption,..) de la même façon que la société industrielle dépasse les limites écologiques de la nature.

Proposition 3 : La compétition sportive exacerbe t-elle les pulsions agressives ?

La vision idyllique de l’affrontement sportif détaché de toute agressivité est-il réellement crédible ? La saine compétition, la fraternité du sport, le respect de l’adversaire est-il possible dans une société où la rivalité entre les différentes couches sociales reste une réalité. Le sport de compétition n’est-il pas un terrain idéal pour certaines  populations  de manifester leurs pulsions agressives, indépendamment de l’intérêt porté au sport lui même ?