Compte rendu de l’assemblée du 10/10/2019.
Il est rappelé que la mission fondamentale de l’Assemblée citoyenne locale est de développer l’exercice de la démocratie directe lors de réunions régulières, dont la fréquence dépendra des possibilités et besoins des citoyens concernés. Au cours de ces réunions, chacun pourra s’exprimer sur les problématiques de proximité ou nationales, élaborer des questions aux représentants concernés et, pourquoi pas, formuler des propositions particulières. Son fonctionnement est régi par une Charte proposée à toutes les ACLs en création ou gestation.
Sur un plan plus général, les assemblées citoyennes locales visent à assurer un rôle essentiel, celui de la citoyenneté de demain, à savoir : peser juridiquement sur la représentation. Mises en réseau, elles ont vocation à dépasser le niveau niveau local, et sont également destinées à agir au niveau régional, national et pourquoi pas international afin de contrôler les actions des élus et des mandataires. Ce rôle nécessite d’engager l’étude critique, ainsi que le suivi parallèle et en temps réel des travaux de la représentation : conseils municipaux, conseils régionaux, assemblée nationale, conseil de l’Europe, G20, ONU. Ce suivi concerne aussi bien les décisions législatives que les commandements opérationnels, incluant naturellement les engagements et arbitrages financiers.
Pour le moment présent, la question centrale est de définir les outils de développement des ACLs en général, et de l’ACL de Villeurbanne en particulier. Trois pistes sont identifiées :
- solliciter l’aide de la municipalité,
- s’appuyer sur les conseils de quartiers quand ils existent,
- faire un appel direct à la population en partant d’un noyau activiste initiateur
1. Solliciter l’aide de la municipalité. Cette option, qui paraissait saugrenue à première vue, s’est révélée envisageable, après réflexion. Elle rejoint l’idée de promouvoir la création de listes “démocratie directe”pour les municipales 2020 qui n’auraient pas d’autre programme que celui de favoriser la création d’ACL et de s’engager à suivre ses préconisations. dans le cas de Villeurbanne, plus précisément, nous avons émis l’idée que le maire socialiste actuel ne se représentant pas, et qu’une victoire de la droite n’étant pas exclue, ce dernier pourrait être tenté de concocter un “cadeau empoisonné” pour la future municipalité en favorisant dès à présent le développement d’une ACL sur la localité. Une visite auprès du maire actuel a donc été décidée, Patrick se chargeant d’en rédiger l’argumentaire. Par ailleurs, et ceci dans un cadre d’action différent et distinct de son activité, l’ACL de Villeurbanne apporte tout son soutien à Patrick dans sa démarche de promotion de listes “démocratie directe” sur le Grand Lyon, dans la mesure où cette action ne peut qu’aider à la création d’ACLs sur la métropole.
2. S’appuyer sur les conseils de quartiers quand ils existent. Cette option nécessite, dans un premier temps, de contacter tous les référents des 10 conseils de Villeurbanne afin de les convier à une réunion pour leur exposer notre projet et tenter de les rallier à la démarche de coordination. La cause n’est pas gagnée d’avance car il n’est pas évident que tous les référents soient d’accord pour gagner en autonomie vis à vis de la mairie, et notamment intervenir au niveau des arbitrages et engagement financiers. Un projet de lettre à tous les référents va être rédigé par Martin.
3. Faire un appel direct à la population en partant d’un noyau activiste initiateur. Cette option consiste à créer une ACL à partir de rien et avec les propres forces de ceux qui veulent la créer (les pionniers, les initiateurs, minorité agissante,..). Les gilets jaunes de Villeurbanne (groupe en création) pourraient constituer ce noyau. Nadège a proposé qu’une conférence thématique soit organisée pour déclencher le mouvement, la date du 28 novembre au Palais du travail a été suggérée (la demande d’obtention de salle est en cours).